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Alexie en route...
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Alexie en route...
  • Québec-Vietnam. Un espace où la parole s'invente... En route entre le passé et le futur, Alexie porte ma voix vers vous. Récit de voyage ou correspondances, textes et images font écho au quotidien et invitent à la rêverie.
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30 décembre 2011

Découverte des bus couchettes!

On souhaitait quitter Hanoï le 30 décembre pour descendre vers la ville de Hue… mais il ne restait de places disponibles dans les autobus de nuit que pour le 29 et le 31. On a donc choisi de partir hier le 29 au soir… Notre première expérience de ce moyen de transport longue distance. On a préparé nos bagages en un temps record et hop! Un minibus est venu nous prendre à l’hôtel pour nous conduire au terminus d’autobus. Un tout petit bureau où une femme a initialé notre papier rédigé à la main par la jeune femme du North Hotel.

Quelle aventure!!! On range nos gros sacs à dos dans la soute à bagage sous l’autobus, on entre dans l’autobus. Premier accueil : on nous tend à chacun un petit sac de plastique – enlever vos souliers et mettez-les dans le sac. Oupalaï! J’ôte mes grosses bottes de marche – une seule entre dans le sac… Allez hop! Avancez par en arrière! On se déniche deux places plus ou moins côte à côte.

Dans l’autobus, trois rangées de bancs étroits sur deux étages, séparés par deux allées évidemment. Chaque siège s’incline vers l’arrière et on s’y installe en entrant nos pieds dans un creux à l’avant. Une petite couverture sur chaque siège. C’est la couchette grande classe! Efficace et bizarre. Gaétan est grand… il doit garder les james un peu repliées. On ajuste notre dossier à notre goût. Il y a des couchettes au-dessus avec vue sur le plafond et sur la grille d’air climatisé. On est contents d’occuper le rez-de-chaussée. De vrais mini-lits jumeaux d’allure un peu momie. L’espace pour accéder aux toilettes est encore plus étroit que l’allée comme telle. Wow! Je m’y faufile de côté comme une couleuvre... Petite toilette fonctionnelle avec lavabo. Préférable d’y aller quand l’autobus est arrêté… l’équilibre y est difficile quand le véhicule est en marche avec tous les zigs-zags qu’il fait sur la route pour dépasser.

On a quitté Hanoï à 19h le 29 décembre et on est arrivé à Hue à 10h30 le 30. Ça fait long pour franchir environ 600 kilomètres!!! Une crevaison en route a requis 1h30 pour être réparée après deux U-Turn exécutés comme deux miracles sur la route. Une VRAIE aventure, quoi! Pour ce genre de déplacements, on sait quand on part mais le temps est élastique après ça. Yabadabadou!!!!

La route : excellente, en très bon état. La conduite sur cette route : rock n’roll au boutt! Ce long lacet d’asphalte lisse ne comporte que deux voies pour absorber le traffic dans les deux directions. Il y a beaucoup de camions, la nuit! En plus des autobus, de quelques autos, quelques motos et vélos. Eh oui, même des vélos circulent! Tant que j’ai eu les yeux ouverts, j’ai assité à des dépassements étonnants. Une sorte de petit Hanoï sur route. Chapeau au chauffeur et à son assistant. J’ai réussi à dormir quelques heures en on and off.

J’arrive à Hue, fraîche comme une rose de fond de chaudière, la couette un peu de travers, mais heureuse. En débarquant, on a vite trouvé un minibus. Que dis-je? – un minibus nous a vite trouvés… Les touristes, ça se repère vite, surtout avec les sacs à dos comme drapeau. Hôtel? Oui oui. Il s’est rapidement empli de routers… et il nous a conduit en plein à l’hôtel qu’on avait repéré dans le Routard ou le Lonely Planet! Merveilleux!

On visite deux chambres, on loue la belle grande avec balcon et salle de bain complète pour 15$. C’est parfait! On s’installe, pour deux ou trois jours, on verra. On jase avec d’autres routards, on apprend des trucs, on s’échange des infos.

Il pleut sur Hue… On sort nos imperméables pour la première fois depuis notre arrivée au Vietnam. Déjà deux semaines de filées.

C’est dense, voyager. On danse avec la densité…

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