Les ailes me démangent

C'est l'attente. Comme la tente montée dans le désert... comme la tante qui brète des messages dans un webciel sans nuage.

L'aéroport est tranquille...on (Gaétan et moi, Alexie lalise) est confortablement callés dans un sofa près des grandes fenêtres d'oû l'on aperçoit la piste.

La piste pour atterrir et pour décoller est une seule et même piste... comme la vie, comme la terre. Gaétan dit que l'architecture de la salle lui fait penser à un jeu de mécano avec ses structures apparentes emboitées les unes aux autres. 

Des feux circulent sur la piste... des camions et des petits remorqueurs transportent de la marchandise. Les grands oiseaux blancs aux flancs criblés de lucarnes (aaaaaaaaaaaaaah!!! j'aime ce mot!) attendent leur lot de passagers avant de décoller.

Où est le soleil pendant ce temps? Qui et que reluque-t-il? Les étoiles? L'abstraction d'une petite planète vue de haut si haut qu'on dirait un tableau de ...?!?qui?  Le soleil porte des verres fumés du côté Outaouais... noir est le ciel au-dessus de nos têtes. 

Un bébé pleure.